jeudi 24 novembre 2011

Conférence de Vincent Besserve, Rédacteur en Chef de Dire Lot, le mercredi 23 novembre à 21 heures à la Chartreuse

Vincent Besserve, repreneur du magazine Dire Lot voilà un an et collaborateur de la revue depuis une dizaine d’années, est venu présenter sa vision de la presse des territoires ce mardi 23 novembre 2011.
Après avoir rappelé les principales évolutions de la presse en France depuis sa montée en puissance à partir de la fin du XVIIIème siècle, Vincent Besserve a notamment insisté sur les deux bouleversements majeurs qui ont perturbé les modèles économiques des groupes de presse au cours des deux dernières décennies.
Le premier est la progression très forte de la presse gratuite dans les zones urbaines. Le second est le succès toujours croissant du média Internet et la profusion des informations.
Vincent Besserve./ Photo DDM, J.-M.F.

Dans ce contexte – à priori peu favorable – les magazines des territoires, comme Dire Lot, ont pourtant le vent en poupe. Créé au milieu des années 80 dans le Lot, Dire Lot a connu plusieurs évolutions importantes depuis près de 25 ans.
Il faut noter que la cible traditionnelle du magazine est vieillissante (les « 50-80 ans ») et que Dire Lot va être décliné sur Internet à partir de 2012 pour répondre aux attentes des lecteurs plus jeunes.
En ce qui concerne le magazine lui-même, Vincent Besserve a conclu en rappelant que Dire Lot mise sur :
-          une identité forte,
-          une ligne éditoriale de qualité
-          une esthétique irréprochable
-          une production entièrement réalisée dans le département (rédaction, mise en page, photos, impression, commercialisation, distribution, etc.).

PRESENTATION de DIRE LOT et de Vincent BESSERVE dans Entreprendre par Pascal Boiron :

Magazine emblématique du département, Dire Lot a été créé dès 1987 et s’est progressivement imposé comme le porte-parole des patrimoines du département, que ce soit en matière de gastronomie, d’architecture ou de tourisme. Récit.
Dire Lot est aujourd’hui l’une des premières images que le département présente à ses visiteurs. Présents dans tous les kiosques lotois, il est également diffusé à la périphérie, jusqu’à Sarlat, Brive, au Villefranchois ou au Caussadais. L’histoire de ce magazine débute en 1987, à l’initiative d’un ex journaliste de la Dépêche du Midi, Guy Pautis. Bimestriel, Dire Lot a alors un positionnement bien différent de celui qu’il a adopté à la fin des années 90 et propose de nombreux dossiers d’actualité. Ces évolutions peuvent être expliquées par les changements de propriétaires successifs du journal.Un premier virage est amorcé en 1998 avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire, Dominique Jouve, qui dirigeait auparavant la société d’édition parisienne Le Forum. Le magazine commence alors à s’orienter davantage vers les sujets liés au patrimoine et à la culture. Le positionnement évolue plus radicalement en 2002, suite au rachat du magazine par Pascal Serre. Dire Lot passe alors du rythme bimestriel à une parution mensuelle.


Vincent Besserve est avant tout un Lotois, et plus précisément un Cadurcien, qui a logiquement passé plusieurs années à Toulouse pour poursuivre des études supérieures et entamer sa vie professionnelle. Vincent Besserve a ainsi obtenu une maîtrise en ingénierie commerciale et de la communication(ISEG) et a travaillé pendant six ans dans des agences de conseil en communication du Sud-Ouest (HVA Conseil à Toulouse et YSA Conseil à Pau), avant de revenir dans le Lot en 2002.

INFORMATIONS ROTARIENNES IMPORTANTES

-          L’opération Espoir en Tête aura lieu le 26 janvier 2012
-          Le chien guide d’aveugle, suite à l’opération 30 000 Pommes de fin octobre 2011, aura lieu le 29 février 2012 (année bissextile…)

Réunion du mercredi 9 novembre à 18 h à Anglars Julliac

- Un deuxième candidat proposé par M-Françoise Planavergne, l'inscription va être prise auprès de Wismeyer (District).



- Sponsoring du club à Mr Gilles Gard :
Les Rotary club ont été approchés par Mr Gilles Gard, concurrent cadurcien participant au prochain rallye Paris Dakar
moto en Argentine et Chili. La spécificité de sa marche est que ce sportif a été victime de deux cancers, une leucémie et
un lymphome, dont il a guéri. Au cours de ses longs séjours dans nos hôpitaux il a pu déplorer le manque de moyens type
vélos d'entraînement qui permettent aux patients en chimiothérapies longues et en isolement dans des chambres
protectrices de faire de l'exercice et de se maintenir en condition physique. Son but est donc, en médiatisant sa
participation, de recueillir des fonds pour distribuer aux services concers dans les hôpitaux de Cahors, Rodez et
Toulouse des vélos d'entraînement (3 à 4000 euros pièce



- Ligue contre le Cancer
La Ligue contre le Cancer est partenaire de son action, ainsi que les Rotary Clubs de Rodez et Figeac . Le président a
expo cette action aux membres du club dans le bus de retour de la ferme expérimentale d'Anglars Julliac et une
participation de 1000 euros semble raisonnable et utile. Le logo du Rotary (pour les trois clubs) figurera sur sa tenue et sa machine et Jean Louis lui communiquera les conseils et contacts éventuels avec les Rotary Clubs Argentins.

- Alliance Française :
Le club aidera l' Alliance Française à Santa Rosa en Argentine en participant à l'achat d'un système vidéo pour pouvoiprojeter des films français aux apprentis francophones ( Écran large + lecteur de DVD, ou vidéoprojecteur + ordinateursou écran moderne + clé USB ?) soit environ une subvention de 800 euros maxi. Jean-Louis est responsable de l'action suplace et du retour d'information: nous aimerions recevoir de Alliance en retour des photos lors des utilisations de ce système...Le français des EGE argentins lors du dernier voyage est la preuve de la qualité de cet enseignement, apte à rapprocher nos deux peuples pour la paix et la démocratie et le rayonnement de notre langue.

Recrutement :
Le bureau demande instamment que celles et ceux qui n'ont pas encore réfléchi au recrutement au sein du Club lfassent et rendent à Gilbert ou à Alain leur liste électronique ou papier complétée, afin que le travail sur le recrutemenpuisse avancer. 

Visite de la Ferme Départementale d'Expérimentation de Anglars-Juillac :

La ferme d'Anglars-Juillac à Cahors  
Nous partons au "Château d'Anglars Juillac" en bus à 18 heures devant La Chartreuse.
Nous avons été reçus sur le centre par :
- Monsieur Françis Laffargue, Directeur, responsable du Service viticulture de la Chambre d'Agriculture du Lot
- Mademoiselle Elisabeth Besnard, Œnologue, Docteure en sciences du Sol
Les lieux datent du XIIIème siècle, et ont appartenu XIXème à un neveu par alliance de Murat.
Au XXème siècle suite à la crise du phylloxera, le château vendu au Ministère des Armées où il fut converti en haras militaire réputé "La remonte", avec 400 chevaux qui partaient depuis Castelfranc pour les casernes Compans-Cafarelli à Toulouse et ont été utilisés par Lyautey lors de la guerre du RIF. Ont trouve encore des ossements de chevaux lors des fouilles.
Après la seconde guerre mondiale le site est vendu au Ministère de l'Agriculture puis transformé en Lycée Agricole, il se spécialise pour le développement des noyers (avant que ceux ci ne se déplacent de Cahors Creuse & Périgord) et devient surtout un conservatoire des différentes variétés de vigne, et essaye de répertorier les plans les plus qualitatifs pour le vignoble local.
En 1960 le site se spécialise plus particulièrement à la viticulture et c'est le CETA (Centre d'Etudes Techniques Agricoles) de Luzech qui procède au découpage de parcelles test pour étude du vignoble, en se spécialisant sur la pré-multiplication clonale du cépage Cot NAprès la création AOC en 1971, il se développe en vignes-mères (pépinières) de greffons, pour fournir les viticulteurs dl'appellation Cahors. Ce conservatoire se transforme en 1979, en Association d'Expérimentation de la FermDépartementale d'Anglars Julliac, qui dépend du Conseil Général du Lot.
Cette ferme comprend à ce jour 8 ha de vignes (cépages Cot N (auxerrois) Merlot N et Tannât N) et 3 Ha de noyeraies pour les expérimentations du Comité du Noyer en relation avec la station expérimentale de Creysses. Elle vinifie aussi 400 hl de vin AOC Cahors.
En 1971, 21000 hectares délimités pour la production viticole et aujourd'hui 4500 sont plans en appellation. Il faut plus de 70% de Cot, moins de 15 % de Merlot et  environ 2% de Tannât pour avoir l'appellation Cahors.

Nos conférenciers nous rappellent :
- que le vignoble fut détruit par le Phylloxera qui est un puceron et que la vigne à pu se redévelopper en Europe
grâce au porte greffe américain qui développe des hormones anticorps. Le phylloxera est très sensible à
l'eau puisqu'il se noie lors des remontées des nappes phréatiques
- qu'il procède actuellement à des études comparatives avec leurs collègues de Mendoza de rendements
qualitatifs de différents pages en provenance de Touraine, d'Argentine (après mise en quarantaine par l'INRA de
Clermont), que ce soient sur porte greffons ou sur francs de pieds (pas de greffons américains).
- qu'il a développé également les techniques de production du porte greffe hybride franco-américain le "rupestris"
dont la variété la plus qualitative pour notre région est le "riparia"

Ils nous expliquent ensuite que les porte greffes doivent se choisir en fonction de la nature du sol, et que riparia sur calcaire franc empêche assimilation du fer ce qui provoque des chloroses ferriques. Le plus performant est le repestris du Lot et le premier de ses clone porte comme numéro le "n° 46"

Ils nous rappellent ensuite que tout ce travail reconversion de la vigne et du noyer ont été initiés par Mrs Baudel et Masseau, avant de nous faire un cours magistral de géologie nous expliquant les potentialités viticoles en fonction deterroirs et des comportement de la vigne sur ces terroirs grâce à des micro vinifications.

La Ferme Expérimentale a défini 9 terroirs dont les fameuses et 4° terrasses.

Elle prode également
- à l'expérimentation des nouvelles levures ou pratiques de vinification (pigeage flash détente etc…)
- à l'optimisation des macérations
- à l'étude également le vieillissement des vins et leurs comportements organoleptique des vins en fonction des
apports directs de bois de chêne sous toutes leurs formes.

Et bien entendu à la prise en compte de tous les éléments pédagogiques permettant de maintenir une viticulture durable
- stages de formations
- assistance technique
- assistance phytosanitaire
Elle tente également des expériences visant à réintroduire chez nous des cépages blancs.